Paris, le 15 octobre 2024 - Livi, acteur majeur de la santé en France, et l’Institut Opinéa dévoilent les résultats d’une enquête sur les croyances et les idées reçues sur la santé et l’éducation des enfants et notamment sur leur sommeil. 1 012 parents Français de 18 à 65 ans, ayant au moins 1 enfant au foyer, répartis sur le territoire national ont été interrogés du 27 août au 2 septembre 2024. 70% des enfants des répondants sont des enfants qui ont été allaités à la naissance.
Le sommeil des enfants et surtout des bébés est un sujet majeur pour les parents jeunes et moins jeunes depuis des décennies.
Avec l’émergence de la puériculture, des règles ont été établies, comme celle de donner un rythme de sommeil régulier aux enfants, ainsi que la mise en place de rituels pour l’endormissement. Ainsi, d’après l’étude Livi - Opinéa, 77% des parents déclarent avoir un rituel pour coucher les enfants et plus précisément 81% des mères et 74% des pères. Très bonne nouvelle donc car ces rituels sont considérés par de nombreux experts essentiels pour le bien-être des enfants et favorisent un sommeil de qualité. Ces rituels sont aussi un moment de partage et permettent de renforcer le lien parent-enfant.
Une bonne qualité de sommeil qui n’empêche pas les pleurs occasionnels
D’ailleurs, 90% des parents interrogés précisent que leurs enfants ont une bonne qualité de sommeil et qu’ils font une nuit complète. 62% précisent même que cela représente un moment agréable de leur journée. Cependant 32% le qualifient de désagréable ou y associent une émotion négative (angoisse / nervosité / impatience / peur). Pourquoi cela ? Parce qu’on le sait, beaucoup d’événements peuvent perturber les plus petits dans leur sommeil (faim, soif, cauchemars etc.) et provoquer des pleurs. Comment réagissent alors les parents de jeunes enfants ? 62% des parents interrogés estiment qu’il faut parfois les laisser pleurer dans leur lit pour qu’ils apprennent à dormir seul et plus exactement 68% des papas et 55% des mamans.
Les papas sont plus enclins à laisser l’enfant pleurer que les mamans mais 36% des parents ne l’envisagent pas du tout !
Alors, faut-il laisser pleurer ?
Dr Sharmine Grimonprez : « Oui mais avec parcimonie. Des études ont été réalisées depuis de nombreuses années mais n’ont pas donné de réponses claires. Pour que l'enfant s'endorme seul progressivement, il y a la méthode du Dr Ferber. Cette pratique popularisée en 1985 consiste à conditionner bébé à ne plus pleurer lorsque vient le temps du dodo : le parent doit expliquer que c’est l’heure de dormir, puis sortir de la chambre. Lorsque les pleurs reprennent, le parent doit retourner rassurer brièvement l’enfant, mais sortir de nouveau. La clé est d’allonger le temps entre les visites mais de ne pas laisser pleurer l’enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. »
L’emmaillotage du bébé : en vogue chez les jeunes parents
Pour favoriser le sommeil du bébé, certains préconisent l’emmaillotage c’est-à-dire le fait d’envelopper un bébé dans une couverture pour limiter ses mouvements afin de lui rappeler la vie dans le ventre de sa mère et d’apaiser ses pleurs. On constate que 64,9% des parents de 18 à 35 ans y sont favorables contre seulement 35% chez les plus de 45 ans.
Dr Sharmine Grimonprez, médecin généraliste chez Livi : « Etonnamment, cette pratique ancestrale présente dans de très nombreuses cultures à travers le globe est plébiscitée par les jeunes parents et beaucoup moins par leurs aînés. Cela traduit une tendance importante des jeunes parents de revenir à des méthodes d’endormissement traditionnelles qui soulagent aussi certains maux de l’enfant. L’emmaillotage réduit les coliques, grâce à la pression raisonnable du tissu sur le ventre de bébé qui supporte mieux ces douleurs au ventre et gigote moins. »
Une personne sur 5 pense qu’un enfant non-allaité dort mieux
Dans l’esprit des parents, quel est le lien entre l’alimentation et le sommeil des jeunes enfants ?
Près d’un répondant sur cinq (19%) croit qu’un enfant non-allaité dort mieux qu’un enfant allaité, cette opinion étant davantage partagée par les parents les plus jeunes (28%) et les pères (22%). On constate de nouveau que cette vieille croyance trouve un écho auprès des parents jeunes, âgés de 18 à 35 ans.
Parallèlement, sur le lien entre alimentation et sommeil, on constate qu’une personne sur trois croit qu’un bon repas avant de se coucher permet à l’enfant de passer une bonne nuit, cette opinion étant davantage partagée, encore une fois, par les parents les plus jeunes (38%) et les pères (39%). D’où viennent ces croyances ?
Dr Sharmine Grimonprez : « Etant donné qu’un bébé doit manger toutes les 3-4 heures, les nuits des premières semaines sont entrecoupées pour nourrir l’enfant. Mais ceci concerne tous les bébés qu’ils soient allaités ou non. Les repas des bébés la nuit s’arrêtent généralement au bout de quelques semaines après leur naissance. Et il n’est pas nécessaire que le repas du soir soit plus copieux que les autres pour que l’enfant dorme mieux. Il faut simplement attendre un peu avant que l’enfant ait établi son cycle de sommeil.»
Et la sieste dans tout cela ?
On constate un autre écart d’opinion lié à l’âge des parents sur le thème de la sieste : 1 répondant sur 4 pense que si l’on supprime la sieste, l’enfant réalisera des nuits complètes. Parmi ces 23%, 37% ont entre 18 et 35 ans et 32% sont des papas. Cette hypothèse est assez étonnante car on sait que les enfants peuvent commencer à se passer de la sieste à partir de 5 ans seulement… L’Education Nationale ne prévoit plus de sieste pour les enfants à partir de la classe de moyenne section à l’école maternelle mais ils ont encore besoin physiologiquement de dormir à cet âge-là.
Dr Sharmine Grimonprez : « En général, les tout-petits de 1 à 2 ans ont besoin de 11 à 14 heures de sommeil par jour, alors que ceux de 3 à 5 ans ont besoin de dormir de 10 à 13 heures chaque jour, siestes comprises. Le point crucial est donc que l’enfant dorme le nombre d’heures nécessaires à son bien-être avec ou sans sieste. Mais supprimer la sieste n’allongera pas la durée de la nuit, il n’y a rien de systématique. Précise le Dr Sharmine Grimonprez. Par ailleurs, une étude de chercheurs américains de l'université du Massachusetts à Amherst de 2013 rappelle le rôle essentiel de la sieste pour les apprentissages chez les jeunes enfants. Ils ont comparé les capacités de mémorisation de 40 élèves de maternelle âgés de 3 à 5 ans, au cours d'une journée d'école entrecoupée ou non d'une heure de sieste. Pendant la matinée, les enfants ont joué avec une grille contenant des images positionnées à différents endroits. Les auteurs ont ensuite testé ce que les petits avaient retenu de ce jeu éducatif. Leurs résultats montrent que les enfants faisant la sieste retiennent 10% d'informations en plus et ont de meilleurs résultats aux exercices de visualisation dans l'espace que les autres.»
À propos de Livi
Implanté en France depuis 2018, Livi se positionne en tant qu’offreur de soins complets et de qualité, avec une prise en charge des patients en téléconsultation et en présentiel. Kry, sa maison mère, est le géant Suédois de la téléconsultation qui joue un rôle de premier plan dans la digitalisation des soins à travers l’Europe avec une présence dans 4 pays. Livi emploie plus de 500 médecins généralistes et spécialistes inscrits à l’Ordre, ainsi que des psychologues, autour d’un projet médical innovant basé sur la qualité.
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