Paris, le 19 septembre 2024 - Livi, acteur majeur de la santé en France, et l’Institut Opinéa dévoilent les résultats de l’enquête « croyances et idées reçues sur la parentalité et l’éducation ». Entre le 27 août et le 2 septembre 2024, 1012 individus représentatifs de la population française, parents d’au moins un enfant, ont été interrogés, en particulier sur les sujets autour de l’amour maternel pour son enfant, des punitions ou encore de la gestion de la fièvre et douleurs.
L’amour maternel est inné… surtout du point de vue des hommes
L’amour maternel serait un sentiment inné pour 58% des répondants. Cette opinion est plus marquée chez les hommes. En effet, 64% des réponses positives proviennent de la gent masculine alors que 52% des femmes interrogées le pensent.
Par ailleurs, toujours à la question « l’amour maternel est-il inné ? », plus on avance dans l’âge, moins on y croit… A la réponse « oui, tout à fait », les 18-35 ans sont très visibles (41%). A contrario, avec seulement 21% d’entre eux, les plus de 45 ans semblent les moins enthousiastes à fournir ce retour…
*“L’instinct maternel se construit. Pour certaines femmes, c’est très rapide: dès la grossesse on peut parler à son ventre, sentir un lien particulier,... Pour d’autres, cela se développe avec le temps au contact de l’enfant notamment. Etre parent, c’est un apprentissage et aucune étude ne prouve un caractère inné à aimer son enfant. Il est nécessaire de casser les clichés à ce sujet pour appréhender au mieux une naissance - pour les femmes comme pour les hommes - et éviter de culpabiliser les nombreuses femmes qui n’éprouvent pas un attachement particulier rapide envers le nouveau-né ou qui ont des difficultés à nouer une relation affective.” *
Punitions corporelles : les jeunes parents davantage adeptes de la fessée ?
Autre sujet en lien avec l’éducation : les punitions corporelles. Près d’un Français sur 5 y est toujours favorable (19%). Et les 18-35 ans sont les plus enclins à user de punitions corporelles (26% d’entre eux), par rapport aux 36-45 ans (14% d’entre eux) et aux plus de 45 ans (15% d’entre eux).
“Depuis 2019 et la loi dite “anti-fessée”, les châtiments corporels à visée éducative sont interdits en France. Les violences psychologiques sont également prises en compte. La fessée ne présente pas d’intérêt éducatif car elle ne répond pas à cette question de l’enfant : “qu’est ce que j’ai fait de mal ou d’interdit?”. Pire, ce type de violence peut entraîner des effets néfastes pour le développement de l’enfant, en reproduisant un comportement agressif ou en agissant sur l’estime de soi. Le numéro « Enfance en danger » reste disponible au 119 pour signaler certains comportements.”
Collier d’ambre et fièvre : des croyances qui ont la vie dure
Enfin, comment les parents appréhendent-ils les montées de fièvre ou la douleur chez l’enfant ? Deux parents sur cinq (40%) pensent qu’un bébé a de la fièvre seulement à partir de 38,5°C. une opinion davantage partagée par les parents les plus jeunes (47% des 18-35 ans contre 36% des 36-45 ans et 35% des plus de 45 ans). Pour y remédier, plus de deux personnes sur trois (67%) pensent qu’un bain permet de faire baisser la fièvre du bébé. Une croyance tenace chez les parents les plus âgés : 80% des plus de 45 ans le pensent.
« La fièvre est généralement définie par une température corporelle supérieure à 38°. Il s’agit d’un mécanisme normal de l’organisme pour aider à lutter contre les infections. Bien souvent, la fièvre est bénigne et disparaît en quelques jours. Si un bébé a de la fièvre, les parents doivent la surveiller mais aussi faire attention à son état général : s’il tolère bien la fièvre, mange, boit et que sa température ne dépasse pas 38.5°C, il n’y a pas lieu d’entreprendre un traitement spécifique. Par ailleurs, donner le bain pour faire baisser la température est une fausse bonne idée qui mettrait le bébé dans l’inconfort. »
Les Français sont partagés sur une autre croyance : le collier d’ambre pour calmer les douleurs dentaires. 40% pensent que cela fonctionne quand 35% pensent que non. Par ailleurs, on ne peut qualifier cette pratique de recette de grand-mère, cette croyance étant notamment portée par les jeunes parents (48% des 18-35 ans).
« De la même manière que le bain pour faire baisser la fièvre des bébés, le collier d’ambre n’est pas une solution pour les douleurs dentaires. Aucune étude n’a jamais démontré son pouvoir thérapeutique. A contrario, il est dangereux de l’utiliser car il peut engendrer un risque de strangulation, notamment durant le sommeil de l’enfant, ou entraîner un étouffement si l’enfant ingère des perles cassées par exemple. Toutes ces idées reçues doivent être combattues car, comme dans le cas du collier d’ambre, il peut subsister un danger de mort. En cas de doute sur une pratique ou une pathologie, le premier réflexe doit être de consulter un médecin. Et dans ce cadre, la téléconsultation peut être un bon moyen de tranquilliser les parents avec un rendez-vous rapide. »
À propos de Livi
Implanté en France depuis 2018, Livi se positionne en tant qu’offreur de soins complets et de qualité, avec une prise en charge des patients en téléconsultation et en présentiel. Kry, sa maison mère, est le géant Suédois de la téléconsultation qui joue un rôle de premier plan dans la digitalisation des soins à travers l’Europe avec une présence dans 4 pays. Livi emploie plus de 500 médecins généralistes et spécialistes inscrits à l’Ordre, ainsi que des psychologues, autour d’un projet médical innovant basé sur la qualité.
Livi facilite l’accès aux soins pour tous en intervenant en complément du canal habituel de prise en charge des patients, notamment lorsque celui-ci n’est pas disponible (surcharge du cabinet du médecin traitant, cabinet fermé, week-end, etc.). Les services Livi sont disponibles 7jours/7, de 6h à minuit via le site web Livi ou via l’application disponible sur smartphone ou tablette.
